On m’offre enfin des fleurs

Dans la même veine que l’installation Post mortem, je me penche ici sur la relation entre vie et mort par le prisme de l’offrande. La façon de choyer nos défunts soulève des paradoxes. Elle allie le profondément intime et le systématique. Avec ces sculptures, on est confronté à l’image du corps, celle qui nous rappelle notre fin, le memento mori. Ce corps est couvert par des mots, ceux qui se font écho de tombe en tombe, ceux qui, par leur systématisme, perdent de leur charge émotionnelle.

Série de quatre caissons.
Bois, système électrique LED, scotch, papier calque, radiographies, fil de coton, pitons.
« A mon amie » 18,6 x 10,9 x 9 cm ; « Regrets éternels » 23,5 x 14,7 x 9 cm ; « A mes parents » 30,4 x 29 x 9 cm ; « En souvenir de notre camarade » 32,5 x 24,5 x 9 cm. 2015.